Le groupe automobile Stellantis a annoncé mardi la signature d’un accord avec le géant chinois CATL pour acheter puis fabriquer des batteries pour ses plus petites voitures électriques en Europe.
( AFP / JEFF KOWALSKY )
Les deux entreprises comptent développer des batteries à base de lithium, fer et phosphate (LFP), plus durables mais moins puissantes que les batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), qui équipent la plupart des véhicules électriques récents.
CATL, numéro un mondial des batteries, fournira les usines européennes de Stellantis en cellules et modules de batteries LFP, destinés à alimenter la production européenne des véhicules électriques Stellantis.
Les deux entreprises envisagent également de créer une coentreprise à "contribution équivalente", scellant une "collaboration à long terme entre CATL et Stellantis", avec d'une part "l’élaboration d’une feuille de route technologique audacieuse pour soutenir la commercialisation des véhicules électriques de Stellantis", et d’autre part "l’identification de nouvelles opportunités permettant de renforcer la chaîne de valeur des batteries".
"La longue durée de vie et l’excellente stabilité thermique de la technologie LFP permettra à Stellantis de commercialiser des voitures particulières, des crossovers et des SUV électriques de grande qualité, durables et abordables dans les segments B et C", soit les voitures compactes et les petites familiales, précise Stellantis dans un communiqué.
Volkswagen et Renault envisagent également de doter leurs prochains modèles économiques de batteries LFP. Le constructeur américain Ford, de son côté, s’est associé avec CATL pour construire une usine de batteries LFP au Michigan, mais les travaux ont été suspendus fin septembre en raison d'interrogations sur la rentabilité du site une fois celui-ci opérationnel.
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